Sandro gare le pick-up rouge dans la ruelle qui fait l’angle avec le presbytère, coupe le contact, et tient la portière ouverte pour le père Augustus.
Une fois l’intérieur, il promène ses yeux sur les étagères de la cuisine pendant quelques instants avant de demander au prêtre :
"Padre, vous auriez de quoi nous faire un petit cafè ?
J’ai rencontré l’an dernier un ingénieur italien de passage à New York – un certain Bialetti – qui travaille sur un nouveau modèle de cafetière qui va changer la face du monde, je vous le dis. Il utilise un réservoir étanche dans lequel la pression monte avec la chaleur, pour pousser l’eau à travers le filtre, et récupérer le café dans la partie supérieur de la machine. Je vous raconte pas la qualité breuvage : suave et corsé, comme la croupe d'une Sicilienne."
Sandro s’affaire dans la cuisine pendant que les autres étudient les documents trouvés à la ferme. Un air soucieux se peint sur son visage à l’écoute de leurs commentaires.
"Bon, moi je veux bien m’occuper de deux choses :
1) Demain, je vais essayer d’en apprendre plus sur l’histoire des membres de la confrérie, et en particulier Allen. Faut qu’on sache ce qu’il s’est passé à la nouvelle Orléans. Si j’arrivais à identifier le journal qui a publié l’article sur sa mort, je pourrais appeler le plumitif pour me rencarder.
2) Il faut qu’on mette la main sur ce bouquin, Vermicelli Misteriosi. On pourrait essayer de s’introduire dans la réserve, non ? J’ai pas pu repérer les lieux tranquillement la dernière fois à cause de l’autre frigide, mais on pourrait y retourner. Dottore, si vous arrivez à localiser le livre, l’aventurier et moi on pourrait l’escamoter.
On a du pain sur la planche. Retrouvons-nous ici à 8h demain matin – je m’occupe d’apporter de quoi faire un vrai cafè !"
Une fois l’intérieur, il promène ses yeux sur les étagères de la cuisine pendant quelques instants avant de demander au prêtre :
"Padre, vous auriez de quoi nous faire un petit cafè ?
J’ai rencontré l’an dernier un ingénieur italien de passage à New York – un certain Bialetti – qui travaille sur un nouveau modèle de cafetière qui va changer la face du monde, je vous le dis. Il utilise un réservoir étanche dans lequel la pression monte avec la chaleur, pour pousser l’eau à travers le filtre, et récupérer le café dans la partie supérieur de la machine. Je vous raconte pas la qualité breuvage : suave et corsé, comme la croupe d'une Sicilienne."
Sandro s’affaire dans la cuisine pendant que les autres étudient les documents trouvés à la ferme. Un air soucieux se peint sur son visage à l’écoute de leurs commentaires.
"Bon, moi je veux bien m’occuper de deux choses :
1) Demain, je vais essayer d’en apprendre plus sur l’histoire des membres de la confrérie, et en particulier Allen. Faut qu’on sache ce qu’il s’est passé à la nouvelle Orléans. Si j’arrivais à identifier le journal qui a publié l’article sur sa mort, je pourrais appeler le plumitif pour me rencarder.
2) Il faut qu’on mette la main sur ce bouquin, Vermicelli Misteriosi. On pourrait essayer de s’introduire dans la réserve, non ? J’ai pas pu repérer les lieux tranquillement la dernière fois à cause de l’autre frigide, mais on pourrait y retourner. Dottore, si vous arrivez à localiser le livre, l’aventurier et moi on pourrait l’escamoter.
On a du pain sur la planche. Retrouvons-nous ici à 8h demain matin – je m’occupe d’apporter de quoi faire un vrai cafè !"